
Le désir de posséder l'autre, cet attachement, peut devenir jalousie ou peut devenir une prison insupportable. Emprisonner l'autre, même dans une prison d'amour, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'attachement et de la possession. L’autre a aussi un égo qui va avec le temps devenir de plus en envahissant et lourd à supporter... d'ou tant de conflits, d'ou tant de ruptures.

Sommes-nous amoureux de ces caractéristiques éphémères ou sommes-nous amoureux d'une personne. Sommes-nous amoureux de sa beauté, de son caractère ou sommes-nous amoureux de ses agrégats changeants et illusoires.

Tout d'abord, le piège classique à éviter : confondre attachement et amour. L'amour souhaite le bonheur de l'autre alors que l'attachement souhaite que l'autre nous apporte du bonheur. L'amour est donc à cultiver et à faire grandir alors que l'attachement est à éliminer.

'L'attachement est intéressé, l'amour est désintéressé.'
Si on aime alors le jugement est exclu (autant en bien qu'en mal). On ne ressent plus de déception, de colère, de passion, la vision est objective et l'intérêt est plus collectif qu'individuel.
Le véritable Amour c'est vouloir le bonheur de l'autre. C'est à dire son éveil, et la cessation de sa souffrance. C'est donc aussi la compassion. C'est aussi l'équanimité aimer autant ses proches que des êtres inconnus, mais tout aussi digne de compassion.
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