Tranquillement alors que le temps continu a irrité ma peau je peux ressentir les premiers symptômes de la décadence. Ce sont les signes avant coureur de ma propre chute, du laisser aller, de la paresse, et de l’indifférence au profit de valeurs hédonistes plus immédiates.
Tel un voyageur errant dans le vaste désert brulant, je suis perdu aux milieux des dunes sableuses. Où vais-je, ou plutôt où est-ce que je désire me rendre ? L’oasis verdâtre ou le chemin obscur et sinueux menant a la tanière de la bête ? La citée majestueuse de marbre et de cristal ou la crypte sombre et ténébreuse ?
Le choix est pourtant clair sans l’être véritablement. Pourquoi choisir les ténèbres plutôt que la lumière ? Pourquoi voyager seul plutôt qu’être accompagné ? Malgré tout ces questions dont les réponses peuvent sembler évidente, je continu a divaguer, seul dans mon petit monde imagé.
Chaque seconde je dois investir la moindre goute d’énergie afin de continuer et persévérer. Ce n’est pas comme si j’attendais quelques choses de cette existence. Le monde parle de cette vie comme étant une chose merveilleuse, remplie de petit plaisir. Ces plaisirs sont t’il l’unique raison pour lequel nous existons ? Afin de pouvoir les ressentir ?
Quelque part, s’il n’y avait vraiment aucun plaisir, notre existence serait vraiment longue et pénible, n’est-ce pas ? *Soupire* Je n’ai plus le gout de voyager, je suis fatigué. J’ai envie de me reposer, me reposer pour l’éternité.
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