Une fois de plus j’ai été assez occupé et séparé de mon ordinateur ces derniers jours. D’une note plus positive, il semble que je sois pratiquement guérie de ma pharyngite. D’un autre cote, mon attitude face a ma propre existence n’a toujours pas changé. J’entends déjà les soupires du monde qui me connaisse et lise ce blog…Enfin.
Par ou commencer ? J’en ai déjà dit si long et pourtant il en reste tellement à dire. Quel est mon pire ennemie ? L’ennuie, l’ennuie de tout ce qui m’entour, de ma propre existence. A un certain point, l’ennuie est normal et inévitable car il agit comme instant de transition entre deux activités. L'ennui est un sentiment de démotivation et de désintéressement. C’est lorsque l’Homme est confronter a cette ennuie qu’il s’expose alors a la noirceur et a la dépression. Il doit donc s’employer a s’en divertir.
En fait, il est plutôt simple de ce divertir ou passer le temps. Le problème viens plutôt lorsque l’individu est confronter a l’ensemble globale de son existence qui forme cette ennuie. L’ennuie représente un espace de temporalité vide, mais que faire si cette espace, dans un sens plus globale, représente notre entière existence ?
D’un certain sens tout devient ennuyeux, du vieux au neuf, du passer au future, de la routine au changement, de l’inaction a l’action. C’est alors que la dualité elle-même commence à perdre son propre sens. Le bonheur et malheur semble ce côtoyer a un point tel qu’il est pratiquement impossible de les différencier. C’est alors que l’indifférence commence à s’installer tranquillement dans notre esprit, dévorant notre âme petit par petit.
Le cœur grisé, nos émotions disparaissent lentement, laissant place à une plaine grise et obscure que nul ne peut voir a l’exception de nous même. Exiler dans ces terres abandonné qui ce trouve a l’intérieur de nous, nous ne savons plus où nous allons. Telle une coquille vide nous continuons à avancer, ou plutôt, suivre le courant…
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