mardi 23 juin 2009

Intentions et Résultats

Je ne le répéterai jamais assez souvent, tout comportement a une intention positive ! Quelles que soient la nature et la qualité de son comportement, une personne est toujours motivée à la source par une intention positive. Bien sûr, les résultats peuvent varier grandement, d’un comportement constructif au plus destructif.

En tout temps, le résultat compte plus que l’intention. Ce n’est pas le ‘pourquoi du comment’ qui est important, mais bien le résultat qui en résulte, l’impact réel que vous avez sur votre environnement. Cela peut facilement mettre en cause notre éthique et système moral. Est t’il possible que dans certain cas, une action qui semble ‘mauvaise’ puisse engendrer plus de bénéfice qu’une action dite moralement ‘bonne’ ?

Est-ce que mentir pourrais avoir des répercussions plus positive que dire la vérité dans certain cas ? Est-ce que le sacrifice de l’un pour le bien être de plusieurs serait préférable si le résultat global est supérieur ? Y a-t-il une limite où il serait préférable de prendre un choix moralement ‘bon’, et cela même si nous savons que l’impacte en sera plus néfaste que sont opposés ?

La notion du sacrifice pour un plus grand bien peut certainement amener une certaine controverse. La majorité des grands dictateurs ont débuté avec des intentions positives, pourtant leurs impactes à été des plus destructrices. Au final, qui peut véritablement déterminer ce qui est réellement ‘bien’ pour l’humanité ?

Le jugement, comme bien d’autres concepts de la dualité, nous précipitent dans la contrariété et les contrastes. Lorsque nous jugeons, nous comparons, que ce sois une situation ou une personne. À partir de cette comparaison né l’écart d’imperfection et d’insatisfaction. De plus est, lorsque nous jugeons une personne, nous créons la possibilité d’être nous même jugé par nos semblables.

Ceci nous amène donc à un paradoxe des plus intéressent. D’un côté nous avons tous des intentions positives que nous désirons réaliser. De l’autre, nous devons inhiber notre jugement ainsi que nos désires. Nous ne pouvons donc pas aider une personne si nous jugeons qu’elle a besoin d’aide mais uniquement si elle désire être aidée.

Une deuxième question me vient également à l’esprit. Comment déterminer nos actions si nous même nous ne devons pas user de jugement ? En faite, cette question ne ce posse que sur un point de vue dualiste. L’existence est beaucoup plus complexe que les théories qui la décrive.

Restez zen ! Sur ce, je vous souhaite une douce nuit et une bonne St-Jean-Baptiste !