mercredi 22 juillet 2009

La Passion ! Un Combat Sans Fin ?

Passion, désire et la recherche de la satisfaction, mes 3 grands termes favoris c’est dernier temps ! Une magnifique lame à double tranchant, une rose aux épines acérées. Je pense que je ne pourrais jamais en parler trop souvent car il s’agit de l’un des aspects les plus magnifiques de l’humanité. Source de souffrance, elle inspire le plus grand espoir et respect à celui qui la recherche. Déchirer entre la passion et la mortification, n’existe-t-il donc aucun refuge pour l’être humain ?

Sur un point de vu dualiste, le désire invoque la satisfaction (qui part sa propriété éphémère amène l’attachement, le renouvellement de ce désire), mais également la naissance de l’insatisfaction, agent initiateur à la souffrance. À l’inverse, l’état de non-désire révoque la satisfaction (élément tant recherché) mais préviens également l’insatisfaction et donc, la souffrance.

Toutefois, dû à la structure dualiste de la société actuelle, il semble impossible d’être heureux sans désire. La société nous conditionne que pour être heureux il faut non seulement avoir des désires mais les réaliser. Comme notre bonheur dépend de la réalisation de ces désires, nous créons également un espace où la non-réalisation de ces désires amène son opposé, donc la tristesse et le malheur.

Il s’agit d’une forme de contrainte que l’on s’implique à notre bonheur et cela même au niveau du subcontinent. Pourtant, ce bonheur ce trouve à l’intérieur de nous et n’est pas attaché à aucun élément extérieur à l’exception de si nous lui accordons cette propriété (ce qui est souvent le cas).

Un élément que j’ai retrouvé particulièrement familier chez les personnes les plus passionnés est la perception d’un manque de satisfaction en général, surtout par rapport au événement passé. Ils semblent couramment avoir présence d’éléments à connotation fortement négative dans le passé (abus, trahison, etc.) et il n’est pas rare de voir l’un de leur plus grand rêve (amour passionnel rompu, deuil, etc.) ce brisé entre leurs mains. Ils s’accrochent souvent à l’espoir d’une passion similaire futur afin de pouvoir reprendre, vivre et complété ce désire briser.

Ils sont en quelques sortes, prisonnier d’une puissante insatisfaction crée par leur propre passion. Cela forme une sorte de cercle vicieux où la personne n’a non seulement pas conscience qu’elle est créatrice de son propre malheur mais au contraire, pense que cette passion est en faite la seule source de satisfaction propice à leur bonheur. De plus est, les références du subconscient au rêve brisé passé par rapport à la déception vécu ne peut qu’embellir ça perception face à l’existence de ce désire/rêve tant convoiter.

Notre subconscient à le talent d’amplifié autant positivement que négativement, tout événement vécu. Un talent qui peut non seulement facilement mener un individu vers la mésinterprétation de la réalité mais la pousser à y croire comme étant la seul réalité possible.

Dans la vie de tout les jours, ces personnes ont tendance à défendre rapidement leur point de vue que cela sois verbalement ou mentalement (par des messages envoyé par leur subconscient afin de prouver qu’ils ont raison). Notre subconscient est partagé en deux parties, le penseur, et l’avocat, celui qui démontre les preuves. Tout ce que le penseur pense, l’autre partie tentera d’avancer les preuves afin de démontrer qu’il à raison.

Lorsque l’avocat fait cela, il utilise un système de filtre dans lequel il enlève les éléments contradictoires afin d’émettre ceux qui appuis le penseur. Ce procéder peut être relativement subtile et permet d’apprendre plus rapidement grâce à la généralisation de l’information mais confère également une certaine distorsion de la réalité.

Techniquement, je pense qu’une personne remarquera cette réalité (la présence du bonheur à l’intérieur d’eux et non dépendante de leur environnent) en passant à travers de la concrétisation de leur passion et rêve. Toutefois, dû à la distorsion du subconscient, à l’amplification du passé, l'impersonnalité (il n'y a rien qui ait une existence indépendante et réelle en soi), l’impermanence (tout est constamment changeant, on ne peut absolument rien trouver de permanent dans les phénomènes), l'insatisfaction (aucun phénomène ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive), et que chaque seconde est unique… il est fort probable qu’une personne recherche quelques choses qui ne pourra jamais revivre, le plaçant ainsi dans une boucle.

Percevoir plus loin que notre perception de la réalité est une épreuve qui demande une très grande clarté. Discerner à travers de ces murs invisibles qui forme notre réalité, briser ces chaines qui nous enferme dans leurs illusions pour finalement ‘être’ et vivre le moment présent en toute harmonie avec notre environnement (en interdépendance, et non en dépendance, avec ce dernier).