vendredi 12 juin 2009

Le Positif et le Négatif

L’éternel combat entre le bien et le mal, le positif et le négatif, la dualité. Aujourd’hui je vais vous parlez de la mécanique derrière la dualité du désire et de ses effets sur notre vie de tout les jours. Nous avons souvent tendance à désirer certaine choses tout en rejetant sont opposés, mais est-ce la bonne façon d’agir ?

Ce qui rend une personne satisfaite ou insatisfaite n’est pas le ‘montant’ d’énergie ou d’émotion positif recueilli (joie, bonheur, liberté, etc.) par l’individu. Au contraire, plus nous désirons quelques choses, rejetant son opposé, et moins nous sommes en fait satisfait. C’est la différence entre l’état actuel et l’état désiré qui crée le sentiment d’insatisfaction. Plus la différence est grande et moins une personne sera satisfaite.

C'est pour cela qu'il est très important d'identifié l'état actuel ainsi que les contradictions relié à l'état recherché et de les acceptés comme étant ce qu'ils sont. On n'a souvent tendance à voir les choses dites 'négative' comme étant non seulement pire et exagéré que ce qu’elles représentent réellement, mais aussi, faisant parti d'une dualité dans lequel le fait de ne pas avoir l'état désiré nous oblige inconsciemment à vivre cette état 'négatif' opposé.

Essentiellement, la personne la plus 'heureuse' sur Terre n'a donc aucun désire car elle est déjà comblé par la Vie, l'existence elle-même. C'est exactement pour cela que nous avons tous, à l'intérieur de nous, le pouvoir d'être heureux. Mais nous avons également celui d'être malheureux et c'est souvent dû aux contraintes psychosociales (Perception de la réalité, société, religion, croyance, etc.) que nous nous imposons des désires sur une base de dualité qui ne peut nous mener que vers l'insatisfaction de soi.

Une autre chose qui est très importante est d’avoir un objectif positif, possible et précis lorsque l’on entreprend quelques choses. Lorsque nous n’avons pas d’objectif concret, il est facile de rester dans un état de désire statique sans même réalisé que nous avons peut-être même déjà réalisé ce que l’ont désirais.

Le passé et le future semble souvent plus beau ou pire que ce qu’il est véritablement et c’est la différence entre ces états imagés et notre état actuel qui va crée notre état d’insatisfaction. C’est pour cela qu’il est important de vivre le moment présent. La vie n’est pas binaire, elle n’est pas composée de 0 et de 1 mais bien au-delà de cela, pourtant c’est ainsi que nous voyons les choses lorsque nous pensons de manière duelle.

Le riche qui désire d’avantage de richesse ne sera jamais aussi satisfait financièrement qu’une personne pauvre qui n’en désire pas d’avantage. Il faut apprendre à ce détaché de ces choses et vivre l’expérience plutôt que de la désirez. Lorsque nous sommes attaché à quelques choses, nous sommes dans un état de désires continuelle qui ne fait qu’augmenter notre insatisfaction lorsque l’état actuel diffère de l’état recherché.

Il faut corriger notre façon de penser de manière à ne plus voir en noir et blanc mais bien de distingué les millions de couleurs et de nuances qui existe, la complexité de l’existence et de l’essence de la Vie. C’est en brisant ces chaines que nous pouvons enfin atteindre la tranquillité d’esprit et la paix intérieure.

lundi 8 juin 2009

Dualité et Non-Dualité

Pour faire suite à mon dernier article, j’ai décidé d’enquêter sur la dualité. La dualité est présente partout au tour de nous, autant au niveau de l’ego (le ‘moi’ et le ‘non-moi’) qu’à la construction de la pensée (le bien et le mal) jusqu’au concept existentiel, biologique et physique (l’homme et la femme ou le magnétisme positif et négatif).

J’ai trouvé un article très captivant sur le sujet et j’ai décidé de citer les parties dont je trouvais particulièrement intéressant. Certain concepts son légèrement complexe mais en même temps, elles permettent un éclaircissement hors du commun.

‘La plus grande partie des concepts dont se sert le mental fonctionnent dans la dualité. Il n’existe pas d’ordre d’expérience humaine dans lequel la représentation n’est pas pensée en terme de concepts duels’

‘J’aime/je n’aime pas, je désire/je déteste, je veux/je ne veux pas etc. sont des mouvements qui dépendent de jugements qui, une fois prononcés, nous précipitent dans les contrariétés, les contrastes, les déchirements, les sautes d’humeur et les drames de la vie ordinaire. La plupart du temps, nous n’en avons guère conscience. Nous prenons la contradiction au niveau le plus tardif de sa manifestation, sans voir sa pensée racine. Nous avons appris à nous résigner par avance à penser que « la vie est une lutte ». Vivre dans des contradictions semble « normal ». Ce n’est que lorsque cela commence à faire très mal que nous nous en soucions vraiment.’

‘La première approche consiste donc à examiner cette étrangeté de nos vies : je veux/je ne veux pas, vécus en même temps. Sur le même plan. Sous le même rapport. Donc je tire/je pousse en même temps, et… je m’étonne de ne pas avancer d’être mécontent, frustré et insatisfait. Je me mets dans une ambivalence et je me place délibérément dans un état de conflit et je ne vois pas l’immobilisme où je me suis placé. La Vie n’est pas statique, mais intensément dynamique.’

‘Dès l’entrée dans la vigilance quotidienne, je perçois le monde et l’expérience, comme celui d’objets qui d’emblée sont séparés de moi, et s’opposent à moi. Il y a moi et ces choses que je dois affronter, moi et ces résistances que je dois vaincre, moi, dans l’affrontement continuel de ma volonté et des événements. Il y a moi et les autres, il y a moi et le tourbillon des événements du monde.’

‘Je vis harcelé par cette « réalité » dans laquelle je suis tombé et je me débats contre elle pour essayer de devenir quelqu’un. La traction de toujours devoir être ce que je ne suis pas encore me précipite dans le temps psychologique. J’attends tout de demain, j’espère que le futur pourra me combler, je crains qu’il ne soit fait que d’épreuves et d’échecs. J’ai peur de rater ma vie en n’atteignant pas les buts que je me suis fixé. Je cultive le scepticisme et l’amertume quand l’idéal n’est jamais au rendez-vous et que la vie n’est jamais à la hauteur de ce que je voudrais qu’elle soit. Et par-dessus le marché, cette conscience qui dit « moi », « moi », ne cesse de proclamer sa sédition à l’égard de tout le reste, pour étendre son empire sur ce qu’elle voit immédiatement comme un non-moi.’

‘La situation de conflit interne je veux/je ne veux pas, suppose nécessairement un choix, mais c’est un choix très particulier qui alimente la pensée duelle. Un choix qui exclut son contraire. Je veux le plaisir, sans la douleur. Je veux la joie, mais pas la tristesse, etc.’

‘La pensée duelle introduit la division et implémente cette idée fausse, selon laquelle nous ne devrions avoir que le positif, sans le négatif ; alors précisément que ce qui est, c’est l’unité vivante qui les englobe tous les deux. Si bien que la contradiction ne se fait pas attendre. Le seul fait de rechercher d’avantage de plaisir invite aussi l’expérience de plus de douleur. En cherchant une joie sans tristesse, inévitablement j’invite la tension des hauts et des bas, du sommet de la vague et de son creux, de la joie et de l’abattement.’

‘La question de fond est que « si je choisis une des contradictions, la paix et ne comprends pas son opposé », je n’enveloppe pas la Vie dans sa totalité et je me trouve en fait paralysé, incapable d’intégrer les contraires que j’ai moi-même engendrés. « Choisir un des opposés n’engendre pas l’intégration ». Dans le monde relatif, une chose ne peut exister sans son contraire.’

‘Ainsi, « ce n’est pas le choix, mais le fait de penser correctement qui engendre l’intégration. Lorsque l’on pense correctement, les contradictions ne sont pas possibles ; si nous savons penser correctement la contradiction cessera… La contradiction est la nature même du moi, le siège du désir ». Choisir dans ce qui est un pôle duel, sans son pôle complémentaire, c’est être incapable d’accepter ce qui est, c’est refuser la réalité.’

‘A partir du moment où nous pensons de manière contradictoire, nous structurons une réalité contradictoire et une société empêtrée dans ses contradictions.’ Par exemple…

‘Nous attribuons une très haute valeur à la liberté individuelle, c’est elle que nous dressons comme le dernier rempart de notre civilisation contre la barbarie... mais nous prenons soin de faire en sorte que nos enfants soient solidement encadrés et conformes à nos modèles sociaux, bien « intégrés ». Nous les maintenons le plus longtemps possible sous notre autorité physique, religieuse, économique, idéologique, politique, de manière à ce qu’ils ne fassent pas un mauvais « usage de leur liberté ».’

‘Nous savons bien qu’il est important de nourrir l’amour de soi, que c’est seulement dans la réconciliation avec soi que la vie peut prendre son essor, mais on nous a aussi appris que l’amour de soi, c’est mal, qu’il vaut mieux se soucier d’abord des autres et surtout ne pas s’accorder une importance. Ce ne serait que complaisance, égocentrisme et narcissisme.’

‘Nous avons un peu honte de ce qui nous procure une gratification personnelle. Si une chose doit être faite, par pur devoir, contre notre propre sensibilité, alors c’est assurément qu’elle est bonne. Aller contre soi-même nous permet de mériter le bonheur, comme prix de notre sacrifice, comme prix d’une mortification de l’amour de soi. Ce qui veut dire qu’en fait nous nous servons de la culpabilité pour nous sentir mal... à l’égard de qui nous fait du bien !’

‘Nous pensons dans la dualité. La plupart de nos problèmes sont intimement liés au trafic de la dualité. Le mental est ainsi fait qu’il est capable de justifier une chose et aussi son contraire.’

‘En résumé, dans le conflit intérieur il y a a) La conscience d’une séparation entre moi et le monde est une dualité. b) L’opposition entre moi, en souci de devenir, et ce qui est, entre le devoir-être et l’être est une dualité. c) L’élément commun dans lequel la dualité prend naissance, c’est le sujet moi. Que tombe le sentiment de séparation entre moi et le monde et la dualité vole en éclat. Que prenne fin la projection du souci de devenir, et la dualité perd son fondement. Plus mystérieusement : que disparaisse le sens de l’ego, et la dualité n’a plus rien qui puisse l’alimenter.’

Vous pouvez trouver d’autres textes très intéressant sur la philosophie et spiritualité sur ce site web : http://sergecar.club.fr/listes/listecn.htm

J’espère que vous avez trouvé cela aussi intéressant que cela le fût pour moi. Sur ce, je vous souhaite tous une agréable soirée !

- Fred

dimanche 7 juin 2009

La logique et moi

Aujourd’hui je vais vous parler de la déduction logique et de son effet sur notre comportement, ou du moins sur le mien! La logique peut-être extrêmement puissante et fonctionne souvent dans notre subconscient comme étant une forme de vérité absolue. Lorsqu’elle est appuyée par des arguments congruents elle devient une force pratiquement indestructible. Par exemple, il est plutôt difficile de désavoué le fait que 2 + 2 = 4.

Toutefois, elle possède également une très grande faiblesse. Elle dépend principalement de ces arguments; sans ces derniers, la logique perd tous son sens et s’écroule comme un château de carte. C’est ce qui arrive lorsque l’on prend connaissance d’informations qui contredit la vérité d’une logique donné. Cela est particulièrement vrais lorsque nous vivons cette expérience, nous ajustons alors notre raisonnement logique en conséquence des nouvelles informations que nous avons reçu.

Malheureusement, le raisonnement logique est également la cause de bien des conflits. Puisse qu’elle est basé sur les connaissances de l’individu ainsi que ses capacités de raisonnement, elle est l’un des piliers fondamental qui forme notre perception de la réalité. Lorsque deux bases logiques différentes s’affrontent, il en résulte souvent d’une forme de conflit. La religion est un excellent exemple de cela, chacun croie avoir raison mais pourtant perçoit les choses d’une différente manière.

Que savons-nous réellement de la réalité ? Très peu de choses et il est fort probablement que la majorité de nos raisonnement logique sois actuellement faux. Toutefois, la logique est essentiel afin de donné une certaine forme de congruence à notre réalité et une référence à notre apprentissage. Toutefois, nous ne devons pas rester ancrés dans cette réalité probable, nous devons nous montrer flexibles afin de pouvoir évoluer et progresser.

J’ai fait une petite analyse de mes pensés et émotions et j’en suis venu à la conclusion que la logique ne devrais définitivement pas être utilisé dans ces cas là ! L’un de mes principales ennuies que je souffre présentement est mon habilité à percevoir tous les éléments positifs et négatifs de toute choses qui m’entour. Il s’agit évidement d’une manifestation de mon raisonnement logique mais malheureusement cela ne s’arrête pas là. Non seulement je perçois cela, mais je perçois également les raisonnements positif et négatif de ces éléments en question !

J’avoue que des fois je me demande qu’elles sont les pré-requis pour être fou car je me sens pas très loin de cette réalité. Il n’y a donc, indirectement, aucune fin à ce déroulement d’élément perceptif. Ce qui crée une attitude généralement neutre face à tout les choix et opportunités qui s’offrent à moi. Il est donc très difficile de prendre un choix. On me reproche souvent de me poser trop de question…De toute évidence, ils ont raison mais que faire dans ce cas ?

La réponse logique la plus simple serait d’arrêter de ce poser ces questions, mais cela crée un autre problème : Comment distinguer les choses que je désire de ceux que je ne veux pas ? Et bien logiquement, considérant que je perçois les aspects positif et négatif de toute chose, je n’ai qu’à choisir quelques choses qui n’a aucun aspect négatif ! Mais est-ce que cela existe ? Je ne croie pas, car si une telle chose existerait, tout le monde le ferait et donc indirectement, cela créerai un élément négatif de contingence.

Ceci me laisse donc avec une deuxième possibilité : Choisir celui qui possède le meilleur ratio d’élément positif / négatif selon ma perception personnel de la réalité. C’est probablement ce que nous fessons tous inconsciemment lorsque nous prenons une décision. Maintenant que j’y pense, c’est probablement la première fois que je prends conscience d’un réel désavantage à ma grande ouverture d’esprit et flexibilité perceptif!

Je veux dire, bien sure j’ai déjà perçu plusieurs éléments positif et négatif de cette état avant, mais je restais convaincu qu’il s’agissait de l’une des meilleurs approche à suivre. C'est-à-dire, de rester ouvert à toutes les possibilités. Il est certain que sans cela je ne persévérais pas les choses comme je les vois présentement, autant pour le meilleur que le pire.

Enfin, pour revenir au sujet, il est difficile de singulariser une seule approche dans un monde où tout est possible. Comment définir une perception de la réalité qui nous est propre alors qu’il faut être flexible et ouvert aux diverses possibilités. Ma perception n’est pas ‘meilleure’ qu’une autre et donc, sans connaissance sur le sujet, il est difficile de prendre une opinion définie sur un sujet donné.

De plus est, je ne peux pas considérer ma perception de la réalité comme étant singulière, elle est en faite multiple et variable car tout est possible et les seuls limite qui existe sont ceux que nous nous imposons à nous même. Cela peut aider à comprendre l’existence de ces contradictions et de ce véritable paradoxe qui existe continuellement en moi !

Cela dit, le cercle continue à tourner, j’ai de la misère à localiser ce que je désire car je voie les éléments positifs et négatifs de toute chose. L’avantage est lorsque je fais face à des situations négatives, elles sont généralement prises avec un sourire et un grain de sel. Donc considérant que tout cela semble négatif, il est normal que je sois en fait plutôt neutre face à ce problème je suppose.

À la longue ça donne beaucoup de neutralité… mais sa l’a l’avantage d’être stable et prévisible. Et me revoilà entrain de comparer les bon et mauvais coter. *soupire* Faudrait vraiment que je pense à autre chose…Bien que dire cela serai comme faire prévaloir qu’il s’agit d’une situation négative alors qu’il existe plusieurs éléments positif à cela.

Quel serais les solutions possibles alors ? Hmmm… Et bien, trouver plus d’élément positif que négatif à tout ce concept pourrait être un bon départ. Sinon, comme il s’agit d’un simple raisonnement logique; trouver des arguments tangible et congruent qui oppose l’existence de cette logique pourrais complète remodeler ma perception de la réalité! Je suis certain que d’autres solutions existe également mais ce retrouve présentement à l’extérieur de mon champ de perception actuel.

Enfin, suivant ma logique, je suppose que cela est un problème uniquement parce que je le perçois comme l’étant. Ce qui est en quelques sortes vraies pour tous les problèmes et obstacles que nous rencontrons. Et me voila, un pied plus proche de la folie, youpi ! =S