jeudi 24 septembre 2009

Intention Paradoxale

L’intention paradoxale est la pratique délibérée d’une habitude ou d'une pensée névrotique, entreprise afin de les identifier et de les enlever. L’acceptation de cette névrose est souvent bloquée par la peur de ne pas pouvoir supprimer ses symptômes. L’échec à la suppression du comportement névrotique ajoute alors un sentiment d’insuffisance et de dépression au problème original.

La logothérapie encourage l’individu à intensifier leurs symptômes afin d’augmenter sa conscience face à leurs conséquences. Ceci aide également l’individu à percevoir l’absurdité de leurs symptômes.

Quelque part, cela me fait penser un peu à la catharsis pratiquée dans la psychanalyse, ou à la thérapie de régression si vous préférez. Après tout, il n’y a qu’à travers l’acceptation de soi la plus totale que nous pouvons dissoudre les sentiments négatifs qui perdurent.

Un peu comme la peur et l’anxiété, c'est souvent un danger hypothétique qui crée cette crainte. Elle apparaît face à des destinations ou circonstances inconnues. Toutefois, il suffit souvent de surmonter sa peur une seule fois pour la faire disparaître définitivement.

L’intention paradoxale est fréquemment utilisée pour traiter l’anxiété anticipatrice (la crainte qu’une conséquence spécifique se produise augmentant ainsi sa probabilité). Par exemple, dans le cas d’une personne qui à peur de ne pas pouvoir dormir, celle-ci a beaucoup plus de chance de s’assoupir si elle essaye de ne pas dormir car cela la délivre de l’anxiété anticipatrice (la peur de ne pas dormir) qu’elle aurait autrement.

Tout cela me fait un peu penser à cette expérience que j’ai vécue lorsque j’ai confronté mon inconscient le 8 février 2009. Je me suis imposé une action qui semblait normalement contradictoire à ce qui serait normal et par ce fait, j’ai pu remarquer à quel point ma névrose était des plus absurdes.

Depuis, avec le temps, j’ai appris que lorsque je ressens quelque chose, que ce soit positif ou négatif, il est fortement préférable de le vivre intensément et pleinement. Lorsque nous conservons ces émotions, cela ne fait qu’augmenter le désir (et donc l’avidité et la jalousie), ou, au contraire, l’aversion (la colère, rancune, etc.) envers le phénomène (objet, personne, évènement, etc.) en question.

Par notre refus et notre ignorance, nous restons attachés à nos désirs et donc à notre souffrance, espérant une délivrance éventuelle. Ouvrez les yeux mes amis ! Cette libération que vous recherchez se retrouve juste sous votre nez !

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