mercredi 1 juillet 2009

Les Chaînes du Désires

Et si nous vivions que de désir et de passion, qu’arriverait-il ? Serions-nous vraiment plus heureux ? Lorsque nous complétons un désir, l’un de ces deux choix arrives : Nous sommes soit satisfait, sois insatisfait du résultat. Si nous sommes insatisfait, cela ne fait qu’alimenter le cercle vicieux, nous cherchons habituellement un désir plus ‘intense’ ou changeons complètement de désir, toujours à la recherche de ce sentiment de satisfaction tant désiré.

Si au contraire nous sommes satisfait du résultat, nous achevons habituellement un état d’esprit de bien être temporaire (car tout est éphémère). Comme ce dernier est temporaire, il fini par disparaître, créent ainsi un vide qui doit être à nouveau comblé. Nous devons donc rechercher un nouveau désire (souvent de façon encore plus intense), entretenant ainsi une fois de plus, ce cercle vicieux. Indirectement, nous alimentons dû même coup, notre dépendance à ce désir particulier.

Il existe également plusieurs méthodes afin de maintenir l’illusion de permanence. Par exemple les drogues et alcools peuvent inhiber notre état d’esprit afin de nous faire oublier le présent et vivre dans cet état illusoire. Toutefois, lorsque nous nous réveillions de ce brouillard, la temporalité de cet état illusoire nous frappe de plein fouet, et souvent au dépend et au sacrifice de diverse valeurs personnel tel nos relations, amitiés, études, etc.

De plus, ce sentiment de bien être relié à ce désire s’engrave dans nos mémoires du passé et est fréquemment utilisé comme ressource de référence lors de nos expériences future. Ceci peut être particulièrement problématique si la personne à tendance à comparé les évènements du future avec ceux du passé, faisant en sorte qu’elle n’est jamais véritablement dans le présent.

Prenons le cas d'un besoin, d'un tout premier besoin : s'en suit une satisfaction de la douleur éprouvée, la première satisfaction. Quand l'individu éprouvera une nouvelle fois ce besoin, émergera simultanément le souvenir de la satisfaction jadis obtenue. Le désir est tourné vers le passé ; l'individu veut la restauration de la satisfaction qu'il a obtenue la première fois.

Il s'investit affectivement, et le besoin s'ourle d'une épaisseur psychologique. C'est cette considération nouvelle par rapport au besoin qui fait que le désir ne peut être comblé tout à fait, et que nous sommes voués à une insatisfaction perpétuelle : si la douleur liée au besoin peut être calmée, comme ça déjà été le cas une première fois, rien ne peut venir calmer cet investissement affectif créé de toutes pièces.

Le désir lui-même est en fait issu d’un sentiment de manque ou de vide, dans ce sens qu’on ne désire que ce dont on manque. Nous ressentons donc un ‘haut’ temporaire afin de ressentir un ‘bas’ qui lui aussi est également temporaire. Le désir est tantôt considéré positivement comme un moteur, tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d’insatisfaction. Le véritable bonheur résiderait de ce fait dans l'absence de désir.

Toutefois, en ce plaçant dans cet état d’attente et de suspension temporaire nous créons un état statique de vide à l’intérieur de nous même car en bout de compte, nous voulons que cette état de bien être perdure éternellement et ne sois donc pas éphémère alors que c’est actuellement cet nature éphémère qui la rend désirable.

Nous devenons donc esclave de nos désires qui eux même crée cette chaine d’insatisfaction que nous désirons éviter !

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