lundi 14 septembre 2009

Cessez de chercher !

J’ai remarqué que pratiquement tout le monde avec qui je parle souffre d’un ou de plusieurs éléments psychologiques néfastes. Vous savez, c’est un peu triste quand ont y pensent. Il s’agit souvent de peine d’amour/dépendance affective, anxiété/stress, trouble existentiel, manque de reconnaissance ou/et de confiance en soi.

Certains sont impulsifs créent des troubles au niveau relationnel, d’autres seront terriblement déprimés par la vie pour diverses raisons (dettes, etc.). Combien de personnes attribut une raison existentiel à un amoureux ou à leurs enfants ?

Beaucoup de monde sembles souffrir d’expériences passés, souvent du à un environnement néfaste à l’apprentissage (famille absente ou/et apprentissage inadéquat, victime d’acte criminel, peine d’amour, drogue/alcoolisme, etc.). La liste est relativement longue…

Tout cela est du à l’attachement, conditionné par l’ignorance. Nous souffrons et fessons souffrir, et cela souvent contre notre grés, tous le monde qui nous entour. Non seulement nous attribuons bonheurs et plaisir à des objets et phénomènes qui en sont souvent dépourvue mais nous oublions souvent que rien n’est permanent ou fixe.

Nous sommes anxieux car nous ne voulons pas décevoir les autres. Nous désirons l’amour car nous ne voulons pas finir nos jours seul, que nous désirons être accepté et aimé, ou simplement afin de donner un sens à notre existence.

Nous voulons être accepté et apprécié comme nous sommes, et pour cela, nous somme souvent prête à faire pratiquement n’importe quoi pour y arrivé, même au dépend de notre propre bonheur.

Il ne fait aucun doute que l’amour est l’une des forces les plus puissantes de l’univers. Toutefois, je pense que ça conception est souvent mal interprété. On y accorde souvent les valeurs extrinsèque d’attachement, de passion, de dévotion et de sacrifice. Ce que nous ne remarquons pas par contre c’est qu’il s’agit en faite d’un amour égoïste, ingénieusement déguisé par cette souffrance qu’on s’impose à soi.

Nous avons appris que l’amour de soi est mal, qu’il vaut mieux se soucier des autres, et surtout ne pas s’accorder d’importance. Agir autrement ne serait que complaisance, égocentrisme et narcissisme. Aller contre soi-même nous permet de mériter le bonheur, comme prix de notre sacrifice, comme prix d’une mortification de l’amour de soi. Si une chose doit être faite, par pur devoir, contre notre propre sensibilité, alors c’est assurément qu’elle est bonne.

C’est sur ces bases que nous créons cette grande ‘Amour’ que recherchons. Nous quantifions notre amour selon les sacrifices que nous fessons. Plus nous donnons, plus nous ‘aimons’, n’est-ce pas ? Mais nous désirons également d'être aimé, que cette personne nous rende heureuse. Un désir qui peut ce montré plus néfaste qu’il n’en parait !

À travers tout ces sacrifices ce formes une sorte d’attente. Après tout nous avons ‘acheter’ le droit d’être aimé et heureux par nos sacrifices. Mais alors cette amour ne devient tel pas qu’un simple besoin égoïste ? L’attente que la personne aimée comble les ‘manques’ immatériels ou matériels que nous ne serions pas capable de satisfaire par nous-mêmes.

Inévitablement, cette personne ne pourra pas nous satisfaire car absolument rien n’est permanent et qu'aucun phénomène ne peut nous satisfaire de manière ultime et définitive. Alors nous souffrons afin d’alimenter notre souffrance, n’est-ce pas en quelques sorte ironique ?

Cet amour passionnel, n’est alors qu’un attachement à des désirs crée par notre égo puis conditionné par notre ignorance. Acceptez vous comme vous êtes, prenez soin de vous et surtout, apprenez à vous appréciez car vous êtes, chacun et chacune, des créatures uniques et magnifiques.

Cessez de chercher, de vous tourmenter avec ce grand amour, car il est plus proche que vous ne le croyez. Regarder à l’intérieur de vous, dans les profondeurs de votre cœur et vous le trouverez, brillant de tout ces éclats.

Paix et sérénité.

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