mercredi 9 septembre 2009

Psychologie de la Perception (Psychophysique et Méthode de Détection)

Il existe deux niveaux d’analyses dans l’étude de la perception. La psychophysique et la physiologique. La psychophysique est reliée aux stimuli dans l’environnement. Il s’agit de l’étude de la relation entre la perception et le stimulus. La physiologique quand à elle s’intéresse au processus dans le corps (transduction, traitement nerveux, etc.). Il s’agit donc de l’étude de la relation entre le stimulus et la réponse neuronale. Toutefois, la première partie du cours s’intéresse particulièrement à la psychophysique.

Avant de débuter avec les méthodes utilisés pour mesuré la détection/perception d’un individu, il est important d’expliquer les notions de seuil.

Le seuil absolu de détection est la quantité minimale d’énergie physique (provenant d’un stimulus) nécessaire pour le détecter. Par exemple, il peut être difficile de faire la différence entre une foule de 10,000 personnes et une de 10,005 personnes. Toutefois, il est beaucoup plus facile de faire la différence entre 1,000 personnes et 10,000 personnes car la différence ce retrouve au delà du seuil absolu de détection.

Le seuil différentiel est la plus petite différence entre 2 stimuli pour produire une perception juste perceptible. C’est-à-dire, qu’elle sera perceptible environ 50% du temps.

En psychophysique, il existe plusieurs méthodes permettant de mesurer la perception d’un stimulus. Parmi les méthodes principales de détection nous retrouvons la méthode des limites, la méthode d’ajustement et la méthode des stimuli constants. Ces trois méthodes ont été établies par Fechner en 1980 avec l’aide de la loi de Weber.

La méthode des limites consiste à plusieurs séries de stimuli d’intensité croissante et décroissante présenté devant le sujet. Celui-ci doit indiquer s’il perçoit ou non le stimulus. Par la suite on n’établie le seuil absolue selon la moyenne obtenu. Il s’agit d’une méthode simple et rapide mais qui peut contenir des erreurs d’anticipation et de persévération.

Durant la méthode d’ajustement, le sujet change graduellement l’intensité du stimulus jusqu’à ce qu’il soit à peine détectable. La moyenne des niveaux intensités perçue est alors utilisée comme seuil absolue. Il s’agit d’une méthode encore plus simple et rapide que la précédente mais possède un seuil incertain ainsi qu’une très grande subjectivité dû au grand contrôle de la part du sujet.

Finalement, la méthode des stimuli constants est la présentation aléatoire de stimuli d’intensité variable où le sujet doit indiquer s’il perçoit ou non le stimulus. Grâce au résultat obtenu, nous déterminons le seuil absolu à partir d’un tableau contenant la moyenne des niveaux d’intensité détectée. Le seuil absolu est pris à partir du point d’égalité subjective, indiquant généralement 50% des détections durant les essaies. Il s’agit de la méthode la plus précise mais aussi de la plus longue et complexe.

J’avoue que ce ne doit pas être évident à comprendre sans graphique… enfin !

Assez pour cette nuit, à demain !

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